Tous les amateurs du diamant noir étaient réunis, les 4 et 5 octobre à VILLENEUVE-MINERVOIS pour participer à une conférence sur le thème « Où en est la trufficulture en Europe ? ».
Voici l’article compte rendu paru sur le journal l’indépendant
L’Aude est une terre productrice de truffes de qualité, mais d’autres régions ont la même passion. Les participants en provenance de la France entière et même d’Europe étaient nombreux pour échanger autour d’un même sujet : la truffe.
Coopération latine
D’autres intervenants étaient également en tribune, comme la mairesse d’Olvan, commune d’Espagne, avec qui la commune de Villeneuve-Minervois a initié un programme de coopération dans le cadre du programme Arc latin. Les échanges étaient riches et constructifs.
La trufficulture, et la truffe elle-même, restent sources d’interrogations pour savoir comment vit le champignon ou comment gérer pour produire plus et mieux.
Plan d’expérimentation national :
La FFT et les fédérations régionales de trufficulteurs ont sollicité, avec succès, les autorités nationales et territoriales pour construire un plan national d’expérimentation décliné dans les régions depuis 1993. Ce plan nourrit les opérations à destination des producteurs comme la formation ou l’appui technique. Les connaissances scientifiques restaient cependant riches en « boîtes noires », laissant la place à de nombreuses spéculations, par exemple sur la sexualité, la variabilité génétique des truffes, la question de la nutrition autonome (en saprophyte) ou non de la truffe ou le rôle des plantes compagnes. Le décodage du génome de la truffe noire a ouvert des portes et des programmes de recherche dédiés spécifiquement aux truffes se sont structurés, financés par l’Etat ou les régions (Systruf, Trufpyr.) Comprendre la truffe
Comprendre le fonctionnement de la truffe dans son milieu est un objectif majeur pour faciliter l’évolution rationnelle des méthodes de production. Il implique un travail de terrain en collaboration avec les producteurs. Chercheurs, ingénieurs et techniciens ont donc établi des liens forts avec la filière. Cette journée a été l’occasion de présenter l’état des travaux et l’importance des résultats déjà acquis à différents niveaux, de la physiologie ou l’écologie jusqu’aux pratiques agricoles.
A lire également un autre compte rendu tiré de la presse écrite agricole, paysan du midi: cliquer iciMX-M264N_20121015_150052-1
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