Le syndicat des trufficulteurs de l’Isère a organisé une journée de formation qui a réuni une trentaine de participants.
Ceux ci ont l’espace de la matinée écouté avec beaucoup d’attention la conférence de Roger Ribes, trufficulteur en Roussillon et de son associée Nina Wollner..
Paul chamard-Bois, président du syndicat des trufficulteurs de l’Isère: » L’intervention des deux conférenciers était très intéressante.. Nous avons appris beaucoup de choses. En un mot on a étudié comment mener une truffière de A à Z, de la plantation à la récolte.. On a appréhendé les pièges à éviter, on a bien noté certaines astuces.. ficelles.. Roger Ribes qui est « calé » en ce qui concerne les expériences, la recherche nous a démontré que la trufficulture, les méthodes culturales évoluent.. qu’il faut s’adapter.. Un exemple tout simple: nous sommes très nombreux à laisser pousser les arbres en hauteur.. Nous avons, pour la plupart d’entre nous appris qu’il faut les tailler à 1,50 mètre de hauteur. On s’est également rendu compte que la truffe demande un travail presqu’au quotidien… «
L’après midi l’ensemble des personnes présente s’est rendu à Herbeys sur la truffière de Gérard Amblard pour une leçon sur le terrain…
L‘occasion de demander à Roger Ribes de nous donner ses impressions.. » J’ai trouvé des trufficulteurs passionnés mais manquant de formation… Je pense qu’ils doivent être mieux accompagnés. Prenons un exemple concret: le lieu ou nous sommes. Il faut absolument tailler les arbres en chapeau à une hauteur de 1,50 mètre, supprimer l’herbe qui entoure les arbres… Je dis partout ou je passe, la truffe est une culture passionnante à mener mais il faut l’aider… «
En attendant, il a trouvé les trufficulteurs de l’Isère » sympas, accueillants et très avides de conseils.. »
Voici quelques clichés pris sur le vif..
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